
Souhaitons certainement que le gouvernement Legault ne s’inspire pas des pratiques de son voisin ontarien. Le gouvernement Ford a cherché à imposer un contrat de travail au personnel de soutien scolaire, lui interdisant aussi le recours à la grève. Cette manœuvre impliquait l’utilisation de la clause dérogatoire, afin de soustraire la loi aux contestations judiciaires. Les syndiqués ont tout de même exercé la grève, défiant ainsi la loi spéciale. La situation a évolué cette semaine, alors que le gouvernement a accepté de revenir à la table de négociation, en échange de la suspension de l’arrêt de travail et du retrait de la loi spéciale.
Lors de l’assemblée générale, nous discuterons des implications potentielles de cette situation pour nos propres négociations. Nous adopterons aussi une proposition en appui aux travailleuses et aux travailleurs ontariens de soutien scolaire.