L’austérité ? De quoi parle-t-on, exactement ? Est-ce que les étudiant·es sont concerné·es ?
Depuis l’été dernier, le gouvernement de la CAQ a multiplié les annonces inquiétantes pour les cégeps et l’ensemble des services publics.
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Réduction des budgets d’investissement, ce qui signifie moins d’argent pour entretenir les bâtiments, acheter des équipements et des livres.
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Gel de recrutement pour les postes qui ne sont pas en contact direct avec les étudiants, ce qui implique notamment des coupures pour le soutien informatique, l’entretien ménager ou la sécurité.
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Contrôle des heures rémunérées, qui réduira encore plus les embauches et limitera la capacité du Cégep à assurer le remplacement des personnes en congé de maladie ou en congé parental, ce qui risque d’affecter l’accès aux API, au SAS ou aux services aux étudiant·es, de manière générale.
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Hausse du budget du ministère de l’Enseignement supérieur pour 2025-2026 qui ne couvre même pas les augmentations salariales des employé·es, ce qui veut dire qu’il faudra couper d’autres dépenses.
- Annonce récente de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, comme quoi les stages en enseignement ne seraient pas rémunérés.
Pourtant, ces dernières années, le gouvernement s’est privé de milliards de dollars de revenu en offrant des baisses d’impôt et en envoyant des chèques à des millions de personnes. Les bénéfices pour les individus sont limités, puisque les montants reçus sont minimes, mais, à l’échelle de la population, le manque à gagner est immense pour le financement des services publics.
Et à la fin, ce sont les étudiant·es qui vont payer.
Disons non à l’austérité et exigeons un meilleur financement des services publics !