Le 5 octobre se déroule, à l’initiative de l’UNESCO, la journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Cette année, le thème retenu est « Les enseignants dont nous avons besoin pour l’éducation que nous souhaitons : l’impératif mondial de remédier à la pénurie d’enseignants ».
Alors que se poursuivent les négociations dans les secteurs public et parapublic, ce thème prend une signification toute particulière.
Certes, les défis auxquels nous sommes confrontés ne sont pas identiques à ceux de l’enseignement primaire et secondaire, ni à ceux des camarades de nombreux autres pays. Mais derrière la problématique de la pénurie et du recrutement se trouve l’enjeu universel de la valorisation de la profession enseignante.
Valoriser la profession enseignante, c’est assurer aux personnes qui pratiquent ce métier des conditions salariales et des conditions de travail, non pas uniquement correctes, mais exemplaires, égales à l’importance de leur rôle !
C’est ce que nous appelons de nos vœux dans le cadre des négociations actuelles. Ces derniers mois, nous avons discuté de nos revendications et des propositions du gouvernement et du CPNC. Nos demandes sur la précarité, la tâche ou la rémunération vont dans le sens d’une valorisation de la profession enseignante, alors que la partie patronale ne nous offre rien de significatif.
Nous passerons bientôt à la prochaine étape dans les moyens de pression, alors que les votes de grève se poursuivent à travers le Front commun. Nous sommes convaincus qu’une mobilisation massive, à cette échelle, nous permettra de faire des gains, non seulement pour les enseignantes et les enseignants, non seulement pour l’éducation, mais pour l’ensemble des services publics !
Salutations solidaires !
L’exécutif syndical
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