Tâche : quelques rappels

Tel que le prévoit la convention collective, les départements procéderont bientôt à la distribution de la tâche pour l’hiver 2026 (voir 4-1.05, 2.2 et 4-1.10). Voici quelques rappels intéressants au sujet de ce processus, pour les précaires. Il ne s’agit pas d’un survol exhaustif de l’ensemble des dispositions de la convention collective qui concernent la tâche, mais d’une sélection, notamment sur le désistement, le droit de refus d’ajout à la tâche initiale et les possibilités de scission de tâche. N’hésitez pas à consulter le syndicat. 

Campagne Faire Front CSN

Passons à l’action! Il faut « faire front »!

Dans les derniers mois, nombreuses ont été les attaques du gouvernement Legault envers le réseau de l’éducation, notamment avec différentes coupures et un retour des mesures d’austérité, mais aussi envers le milieu syndical, avec plusieurs projets de loi qui mettent en péril la démocratie syndicale.  Si nous avons déjà eu l’occasion d’en discuter lors de nos instances, il faut maintenant transformer notre indignation légitime en gestes. Il est temps de passer de la parole à l’action! 

Pour vraiment protéger tout le monde : c’est la Semaine nationale de la santé et de la sécurité au travail

Cette semaine, du 20 au 24 octobre 2024, la CSN est fière de tenir la Semaine nationale de la santé et de la sécurité au travail, sous le thème « Pour vraiment protéger tout le monde ». Cette occasion nous rappelle l’importance de travailler tous ensemble à avoir un milieu de travail sain et sécuritaire, afin de

Austérité et compressions

Depuis l’été dernier, les mauvaises nouvelles se succèdent sur le plan de financement de l’enseignement supérieur. Rappelons certaines annonces :  À l’été 2024, annonce de restrictions sur les budgets d’investissement, touchant autant les travaux de construction, de rénovation et d’entretien, que le MAOB (acronyme qui désigne les dépenses en « mobilier, appareillage, outils et mobilier »). Non seulement les budgets disponibles étaient réduits, mais les établissements se voyaient imposer un plafond annuel de dépense, nonobstant les sommes disponibles dans les soldes de fonds.  À l’automne 2024, annonce d’un gel de recrutement pour les postes qui n’impliquent pas de contacts directs avec les étudiant·es et d’une mesure de plafonnement des heures rémunérées. Cela faisait craindre pour le maintien de nombreux services essentiels au fonctionnement des établissements et à la poursuite de nos activités pédagogiques, notamment le soutien informatique, la sécurité et l’entretien. Le plafonnement des heures rémunérées reposait sur des mesures biaisées, qui imposaient des contraintes déraisonnables aux collèges. Ainsi, les plafonds ont été établis en prenant 2023-2024 comme année de référence, alors que nous avons fait 8,5 jours de grève à l’automne 2023. Les plafonds d’heures rémunérées sont donc artificiellement bas. De plus, le Conseil du trésor impose différentes règles d’application un peu byzantines, qui obligent par exemple les cégeps à compter dans leurs heures rémunérées autant les heures des personnes en arrêt maladie que les heures des personnes qui les remplacent. Vous comprenez aisément les contraintes supplémentaires que cela entraîne.     Le budget provincial déposé à la fin mars soulevait déjà l’inquiétude : on annonçait en effet une progression des dépenses de 2,1% pour le ministère de l’Enseignement supérieur, ce qui est inférieur à la progression des coûts de système. Nous savions donc déjà que des compressions allaient être nécessaires.   Les plus récentes annonces s’ajoutent donc à une situation déjà